Matthieu 26.31 – Alors Jésus dit à ses disciples : « Cette nuit même, vous allez tous m’abandonner, car on lit dans les Écritures : Je frapperai le berger, et les moutons du troupeau seront dispersés. »
Nous savons que le texte de Zacharie 13.7 faisait référence à cet épisode tragique de la vie de Jésus. En l’occurrence, il s’agit bien du Père Lui-même qui ordonne que le berger soit frappé. Nous comprenons que c’était en vue du salut de l’humanité, démontrant que Dieu est au contrôle de tout ce qui se passe, même des événements les plus tragiques.
Mais j’aimerais tirer de ce texte un principe que le diable utilise à outrance : frapper le berger pour que les brebis n’aient plus de rempart ! Je ne parle pas ici des mercenaires qui n’envisagent que leur propre profit et qui se servent allégrement de ceux qui les suivent pour leur propre satisfaction. Quand le danger arrive, ils prennent la fuite sans se soucier du troupeau (Jean 10.12 et 13). Je parle ici du véritable ministère de pasteur, celui qui prend de la peine pour les brebis. Celui qui honore le cahier des charges d’Ezéchiel 34, qui est un ministère responsable, aimant, bienveillant et qui chérit ceux et celles qui lui sont échues en partage.
Les Écritures nous encouragent à leur être soumis. « Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte… » nous dit Hébreux 13.17. Cette soumission existe tellement peu aujourd’hui, alors qu’elle est une garantie de sécurité. Ces bergers sont des remparts spirituels que le lion rugissant devra renverser avant de vous croquer. Ils sont investis d’une autorité et d’un mandat pour mener à bien des combats que vous ne pourrez pas remporter. Si vous n’avez pas ce genre de responsable, cherchez-le car vous êtes en danger.
Cela nécessite aussi que les « brebis » prient pour leurs bergers car c’est tout à leur avantage. J’ose paraphraser le conseil de Jérémie : « Recherchez le bien de vos bergers… et priez l’Éternel en leur faveur, parce que votre bonheur dépend du leur (Jérémie 29.7). Non seulement ne cherchez pas à les détruire par vos médisances, calomnies et jugements en tout genre, mais affectionnez-les en raison de la peine qu’ils se donnent pour vous. Bien sûr ils sont au service du bon Berger et Il saura être leur rémunérateur mais un encouragement, une attention, une attitude reconnaissante… ne leur fera pas de mal, que du contraire.
Je m’adresse à toi qui n’a plus ce rempart. Peut-être que tu as été abusé par un pseudo « serviteur » de Dieu qui t’a fait du tort. Mais peut-être aussi que tu n’as pas su discerner le bien fondé de ses conseils à ton égard. Quel qu’en soit la raison, tu passes depuis par beaucoup de galères. Tu peines à avancer et les événements se déchaînent. Cherche auprès de Dieu quel est le chemin pour trouver cette bergerie qui sera un havre de paix pour toi. Il en va de ta sécurité personnelle. Ne reste pas dans la « nature » car les temps de la fin emporteront loin de Dieu tous ceux qui ne sont pas attachés au Corps.
Je m’adresse à toi qui est berger et qui prend à cœur ton service car tu as un amour particulier pour les « brebis ». N’oublie jamais que tu es une cible privilégiée pour l’ennemi de Dieu. Sois très prudent. Cherche la complémentarité avec d’autres ministères. Ne reste pas isolé et si cela est possible, cherche une couverture apostolique car l’apôtre est le berger des bergers, c’est son mandat.
Je vous laisse avec cette citation de l’apôtre Paul : « C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous le dis avec force : j’ai fait ce que j’ai pu pour vous tous. Si, plus tard, vous ne tenez pas compte de mon enseignement, je n’en suis pas responsable. En effet, je vous ai annoncé tout ce que Dieu avait décidé, je n’ai rien caché. Faites bien attention à vous-mêmes et à tout le troupeau que l’Esprit Saint vous a donné à garder. Prenez soin de l’Église de Dieu. Il a donné son sang pour la sauver. » (Actes 20.26 à 28 – Parole de Vie).
Bonne réflexion.
Article 0858 – Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 4 mai 2023 © Tous droits réservés.