Libres et Vainqueurs

Description

« LIBRES & VAINQUEURS » : Modus Operandi !

Ce fut un privilège et une grande bénédiction pour moi que d’être relectrice-correctrice de cet ouvrage. Son auteur, le Pasteur  Claudy MILLECAMPS, est pour moi un père de cœur. Comme il s’attache à le démontrer et ainsi qu’il l’écrit lui-même, toutes nos actions dans le monde spirituel doivent être un maniement de l’épée. Il signe ici une œuvre par le truchement de laquelle je vois en le Pasteur Claudy un escrimeur aguerri pourvu d’une remarquable simplicité dans le service. C’est véritablement un modus operandi qui nous est livré ici.

Il s’agit ici de faire l’inventaire de nos forces individuelles et collectives. Dans le cadre de ma pratique professionnelle, j’ai été formée par ma mère aux fonctions de gouvernance et celle-ci m’a enseigné la chose suivante (elle me l’a souvent répétée) : « On mesure la solidité d’une chaîne à la résistance de son maillon le plus faible. » Pour compléter en citant l’auteur : « C’est à cet endroit qu’elle va se rompre si la pression dépasse la capacité de résistance. » Nous gagnerions tous à comprendre que nous sommes missionnés pour établir le Gouvernement du Royaume avec ses principes et ses règles. Pour cela, ni autodépréciation ni introspection morbide, mais garder à l’esprit que l’ennemi de nos âmes est un usurpateur d’autorité. Le sacrifice de Christ a sonné le glas de l’autorité du diable. Les « autorisations » sont rendues caduques par la repentance. Le changement de vie implique un changement radical de façon de penser, alimenté par l’intelligence renouvelée. Demeurer dans la Parole de Christ, c’est demeurer dans la pensée de Christ, laisser la pensée de Christ s’établir en nous. On ne peut pas devenir libres autrement que de cette manière. RÉGÉNÉRÉS.

La manifestation de l’onction n’étant pas un signe d’approbation, l’auteur nous exhorte à inviter le Saint-Esprit à nous scanner en profondeur. Que celui qui agissait dans sa force humaine opère désormais selon la dimension de puissance de l’Esprit Saint afin d’enlever tout droit légal à l’ennemi qui voudrait aveugler l’entendement. Recevoir une parole rhéma, une révélation se rapportant à un sujet spécifique, des formulations selon ce que Dieu communique, passer de croire en Dieu à croire Dieu… tout cela nécessite que toute prédisposition naturelle soit passée par la croix. Remettons bien ces notions en ordre ; en matière d’oppositions maléfiques, l’affectif peut altérer le discernement.

C’est précisément tout un travail préparatoire d’intercession par l’identification qui va permettre des prises de positions pour reprendre les territoires. Par ce combat, des œuvres, des destinées, des rêves seront rendus et arriveront à maturité. Avec pour prérequis de pardonner, abandonner les revendications à la réparation, afin de vivre des domaines de libération pour accomplir fidèlement et avec consécration le service que le Seigneur nous a confié.

J’ai trouvé parlante l’image de la figure de la Tortue que formaient les carrés de l’armée Romaine. Ceux d’entre nous qui sont familiers de la culture française, connaissent probablement une célèbre bande dessinée humoristique où des Romains affrontent d’irréductibles Gaulois qui résistent encore et toujours à l’envahisseur. Dans une scène culte de l’adaptation cinématographique de la BD ayant lieu aux Jeux Olympiques, en prévision d’une bataille épique, l’armée Romaine se positionne selon la figure de la Tortue. À la réplique « Formez la Tortue ! », Brutus, fils adoptif de César, revisite la manœuvre en disant que cela ne ressemble en rien à une tortue et que ses yeux devraient voir une tortue non pas d’un point de vue militaire mais d’un point de vue animalier. Résultat des courses : une cuisante défaite ! Bien sûr, il y a là une pointe d’humour, et cela peut prêter à sourire. Mais ceci pour souligner que le combat a ses propres règles et n’admet pas de fantaisies. Pour terminer en citant l’auteur : « Les soldats avaient des boucliers au-dessus, sur les côtés, devant et derrière. C’était une protection complète sous un toit. Il y a là une belle image de l’Église où la Foi des uns et des autres protège l’ensemble. » L’Ekklesia projettera alors une image conquérante, puisque pleine de feu et de puissance. Et nous serons des fils et des filles qui démontrent l’invisible, manifestent les œuvres du Royaume de Dieu.

Que Son règne vienne, sur notre vie et sur notre environnement.

Mikaëlle LABRY-GOBARDHAM,
Pédagogue – Ministère d’Education Chrétienne