2 Samuel 16.3 – Le roi dit : « Où est le fils de ton maître ? » (Mephiboscheth). Et Tsiba répondit au roi : « Voici, il est resté à Jérusalem, car il a dit : Aujourd’hui la maison d’Israël me rendra le royaume de mon père ».
Mephiboscheth était le fils de Jonathan, l’ami intime de David. David, voulant respecter son alliance avec Jonathan, avait pris soin de son fils. Il l’avait accueilli à la cour du roi et lui avait rendu les biens de son grand-père Saül. Absalom, le propre fils de David, avait fomenté un coup d’état et David était en fuite. Nous pourrions penser que Mephiboscheth le soutiendrait dans ce moment d’épreuve, en égard à la bonté que David lui avait prodiguée. Et bien pas du tout : le bougre pensait tirer profit de cette situation trouble dans le pays pour s’accaparer le trône.
Aujourd’hui, nous appellerions Mephiboscheth un opportuniste : quelqu’un qui tire à lui les « couvertures » en toutes circonstances. Un homme sans loyauté, sans reconnaissance et sans scrupule, prêt à tout pour ses propres intérêts. Malheureusement, des « Mephiboscheth » il y en a beaucoup dans le peuple de Dieu. Et si nous nous examinions nous-mêmes ?
Quand, pour la dernière fois, nous sommes-nous « mouillés », insurgés, exposés contre l’injustice ? Quand avons-nous pris des risques pour défendre un plus faible ou une noble cause ? Quand avons-nous haussé la voix pour défendre nos valeurs, notre foi ou notre Seigneur ? Nous devons l’avouer, nous avons été « opportunistes » plus souvent que nous le croyons.
Ma réflexion va dans ce sens : à quel prix peut-on m’acheter ? La peur de « perdre » est peut-être le prix le plus habituel : perdre la face, ma réputation, mon confort, une relation, la tranquillité… la vie. Jusqu’où peut-on nous pousser avant que nous disions : « Non, trop c’est trop ».
Seigneur, je ne veux pas être un opportuniste qui suit le vent de la « mode ». Je veux tenir ferme sur le roc de ta Parole et me démarquer pour que les valeurs fondamentales qui sont sur ton cœur ne soient pas traînées dans la boue. Je désire être ton porte-parole. Quoi qu’il m’en coûte, je ne me laisserai pas acheter ! Je veux te montrer toute ma reconnaissance parce que Tu T’es « mouillé » pour moi.
Si cette prière vous semble o.k., n’hésitez pas à la faire.
Bonne réflexion.
Article 0673 – Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Août 2016 © Tous droits réservés