Romains 1.1 – Paul, esclave de Jésus Christ…
Dans notre société, il est de plus en plus prôné la réussite personnelle tant sur le plan professionnel, matériel que sur le plan spirituel. Notre épanouissement est devenu la priorité et en tant que chrétiens, bien souvent, nous en sommes au même point, « bombardés de surcroît » de versets tels que : « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » (Jean 10.10), « L’Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas. » (Deutéronome 28.13).
Progressivement nous sommes ainsi entrés dans un système de pensée : pensées forteresses ou libératrices ? Là est notre question. La Parole nous dit que si Christ nous affranchit, nous serons réellement libres (Jean 8.36). Mais libres de quoi ? Pour répondre à cette question, il suffit de revenir à notre verset cité plus avant. Nous devenons libres du péché mais pour devenir qui : l’esclave de Christ.
Il est important de rappeler ici la véritable signification de l’esclavage à l’époque où Paul écrivait cette lettre. L’esclave était acheté et ne s’appartenait plus, mais il appartenait entièrement à son maître. Il devait exécuter tout ce que demandait son maître dans une entière soumission, un complet abandon de sa personne, mais aussi de ses droits, de ses désirs et bien évidemment, de ses ambitions personnelles. Tout dépendait du maître. La Parole nous dit dans 1 Corinthiens 6.19 que nous ne nous appartenons point à nous-mêmes. Effectivement, nous appartenons à Christ. Il est le Seigneur de nos vies.
Si nous sommes sincères avec nous-mêmes, il faut avouer que beaucoup d’entre nous, chrétiens, si nous ne nous mouvons pas dans l’épanouissement cité plus avant, cela engendre frustrations, mais aussi tristesse et pour certains même de la colère. Nous ne comprenons pas ce qui nous empêche d’entrer dans notre véritable destinée, d’avoir le meilleur emploi, la plus belle maison, le plus grand des ministères, d’autres ayant vraiment réussis dans tous ces domaines. Cependant, il faut avouer que cela nous empêche de vivre l’instant présent, cadeau de Dieu, mais aussi d’être reconnaissant en tout temps et toute circonstance envers notre Seigneur.
Il n’est pas question ici de se flageller, ni même d’avoir aucune aspiration, mais de savoir si certaines pensées telles que visées plus haut, sont des forteresses ou des pensées libératrices ? Si nous comprenons bien, une vie abondante et victorieuse ne peut passer que par une vie livrée à notre Seigneur, l’abandon entre ses mains de notre personne, de nos dons, de nos ambitions, rêves, visions, mais aussi de nos frustrations.
Alors forteresse ou libération ? Bonne réflexion.
Article 0683 – Pasteur Corinne – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Mai 2017 © Tous droits réservés