Luc 18.11 – O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain.
Il va sans dire que si nous regardons bien, tous gracié(e)s que nous sommes, nous sommes tous enclins à nous laisser aller à un moment donné ou à un autre au légalisme. Combien d’entre nous, si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, n’avons pas dit intérieurement ce que ce pharisien a dit dans sa prière.
Ce pharisien donnait en plus sa dîme, il jeûnait, il devait être fort investi dans la communauté de l’époque. En fait, aux yeux des autres et surtout aux siens, il se considérait comme un type bien. Pourtant, la Parole nous dit que le publicain se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : « O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur ». Il descendit dans sa maison : justifié, plutôt que l’autre.
Nous sommes convaincus que si le pharisien avait prié avec le publicain et l’avait tout simplement aimé, ils seraient descendus tous deux justifiés. Néanmoins, en ayant l’attitude qu’il a eue, il s’est fait juge, il s’est élevé et il a ainsi péché. C’est son attitude de cœur qui a fait que la grâce s’est écartée de lui. Vous me suivez ?
La suite de ce texte au verset 14 nous dit : « Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé ». Peut-être nous sommes-nous éloignés de certaines personnes qui sont à nos yeux des pécheurs. Oh nous ! Nous n’aurions jamais fait ce qu’ils ont fait. Peut-être faisons-nous tout un tas de choses dans notre assemblée, pour le Seigneur, et cela est bon mais n’oublions pas qu’au-delà de toutes ces bonnes œuvres, c’est notre attitude de cœur qui peut nous éloigner de la grâce de notre Dieu.
Bonne réflexion.
Article 0056 – Pasteur Corinne – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Juin 2014 © Tous droits réservés